J’interviens dans les entreprises, en fonction des besoins (1/2 journée ou 1 journée par semaine par exemple), sans engagement. Cela permet aux dirigeants de très petites structures (ainsi qu’à des dirigeants qui sont seuls) de pouvoir s’adjoindre des compétences d’une professionnelle qualifiée dans la gestion administrative d’entreprise au même titre que des entreprises de taille plus importante.
Aujourd’hui ce type de clientèle ne peut pas ou ne souhaite pas salarier une assistante à temps plein ou même à temps partiel. Embaucher en CDI peut faire peur, ASSISTEAM apporte souplesse et flexibilité. Or, une bonne gestion administrative et financière est essentielle pour qu’une entreprise se développe et se pérennise.
Etre au service des TPE, les accompagner dans leur développement, soulager le dirigeant dans sa gestion, voilà aujourd’hui mon objectif. "
BGE: "Parlez-nous de vous!"
ILF: "Formée par la Chambre de Commerce de Paris au management opérationnel, j’ai accompagné pendant près de 20 ans en tant que salariée des TPE et PME dans leur organisation et leur développement. Travaillant essentiellement au sein d’agences d’architectures (également diplômée des Beaux-Arts en architecture), j’ai élargi mon secteur d’activité en 2008. Mes fonctions d’Office Manager et de responsable administrative m’ont permis de prendre en charge la gestion administrative complète de ces entreprises, en assistance ou par délégation des dirigeants.
Je fais partie depuis 2010 du Cercle ASSIST PRO, réseau professionnel d’assistantes et d’Office Manager sur Paris et la Région Ile de France et de CréActives, une association de femmes chefs d’entreprise ou porteuses de projet basée à PROMOPOLE.
J’ai toujours eu envie de créer une entreprise, il fallait juste attendre le bon moment et l’opportunité. Le déclic s’est fait suite à une dernière expérience professionnelle difficile. J’ai négocié une rupture conventionnelle et ai pris quelques mois pour réfléchir à mon projet.
L’envie de mettre mon expérience professionnelle et mes compétences au service de petites structures est vite devenue une évidence. Au départ, je souhaitais me spécialiser dans les agences d’architecture (secteur que je connais très bien et dont j’avais identifié un réel besoin) et puis finalement j’ai ouvert mon champ d’intervention à tous les secteurs d’activités."
BGE: "Vous êtes passée avec succès de l’idée à la concrétisation : quelles ont été les bonnes et mauvaises surprises ?"
NLF: "Le projet étant mûri et basé sur mes expériences professionnelles passées, je ne pensais pas rencontrer de trop mauvaises surprises. Convaincue de l’intérêt que mes services pouvaient apporter aux dirigeants de TPE, j’ai donc démarré confiante.
Le plus difficile est de bâtir clairement son offre et ses tarifs : savoir ce que l’on peut apporter, connaitre ses compétences et devoir les matérialiser sur le papier n’est pas forcément si simple. Et puis la cible initiale (architectes) n’a pas été aussi facile à convaincre que je le pensais. Culturellement, les architectes sont habitués à tout faire seul, je n’ai pas su passer cette barrière.
Il a donc fallu revoir la cible client et aller là où se trouvent les jeunes entreprises : pépinières d’entreprise, club d’entrepreneurs, etc… J’ai donc délaissé la prospection téléphonique au profit des réseaux professionnels. Dîners, petits-déjeuners, réunions d’information, interventions dans les pépinières pour sensibiliser les dirigeants d’entreprise…
Finalement cela s’est avéré efficace car tous mes clients ont été obtenus par les démarches de réseau. Cela fait partie des bonnes surprises car l’énergie qu’on y met, aller au contact direct, permet de créer du lien de proximité et finalement cela rassure le client. Au-delà des rencontres avec des clients potentiels, j’ai également pu rencontrer des partenaires, indépendants comme moi, dans des domaines totalement complémentaires aux miens permettant ainsi d’offrir une palette de service encore plus étendue aux TPE. Cela crée une synergie et un dynamisme professionnel."
BGE: "La rencontre avec BGE Yvelines : comment nous avez-vous rencontré ? Que vous a apporté l’accompagnement ?"
NLF: "Lorsque j’ai décidé de me lancer, étant quelqu’un de posée et pragmatique, il m’a semblé nécessaire de chercher une formation professionnelle pour apprendre à créer son entreprise (choix du statut juridique, démarches, prospections commerciales, etc…) pour ne pas me lancer seule et pouvoir mesurer les risques.
Je me suis donc rendue au salon de la formation professionnelle à Paris et me suis arrêtée, par hasard, sur le stand des BGE.
Après un échange sur mes besoins, ils m’ont tout de suite orientée vers la Couveuse des Yvelines. Cela répondait parfaitement à ma recherche : accompagnement individuel, formations de groupe sur tous les aspects de la création d’entreprise. Le tout pendant un an, tout en gardant mon statut de demandeur d’emploi et mes allocations. Parfait pour tester mon activité sereinement.
L’accompagnement m’a permis de poser mon offre, mes tarifs, réorienter ma cible au fur et à mesure de l’avancement, établir mes objectifs à court et moyen termes. Les échanges lors des formations avec les autres "couvés" permettaient de voir mon avancement, présenter oralement mon offre, me positionner.
BGE: "Aujourd’hui, chef d’entreprise, quels conseils pourriez-vous donner à d’autres porteurs de projet ?"
NLF: "Il faut bien mûrir son projet, accepter d’être accompagnée et ne pas forcément vouloir aller trop vite. S’entourer est essentiel pour ne pas se sentir trop seul et il faut être endurant et persévérant. Aller dans des réseaux professionnels à la rencontre d’autres créateurs d’entreprises et professionnels déjà installés afin de pouvoir bénéficier de leur expérience. Etre à l’écoute de ceux qui nous entourent."